Niger: Il faut tenir bon, Macron attend l’essoufflement pour sévir.

Il appartient à tous les africains de savoir soutenir et encourager. Les nigériens qui se battent contre Macron doivent recevoir soutien et prière. Macron attend l’essoufflement pour sévir. Ils doivent tenir bon avec endurance et courage car, le chemin est long. Macron croyait pouvoir renverser leur tendance, leur ambition mais le temps qui est l’autre nom de Dieu, l’a contraint à mordre la poussière.

Comme pour imiter le Niger, il a fait faire lui aussi, son coup d’état au Gabon, mais ce n’est pas la même connotation. Ce qui s’est passé au Gabon, n’est pas un coup d’état, mais une révolution de palais, c’est là, la différence entre les gabonais qui dansent croyant sortir du joug colonial, et les nigériens. Il faut que les gabonais ne rêvent pas trop vite, on ne sait jamais ce que l’avenir leur réserve. Ils ont simplement enlevé le chapeau de la tête de Pierre pour le faire porter à Paul. Alors que ce qui s’est passé au Niger,n’a rien avoir avec le leur. Une révolution n’a rien avoir avec les jérémiades du palais. La nuance était importante.

La France va jouer sur deux tableaux, l’endurance et la persévérance. Macron croit qu’il les aura à l’usure, alors il faut qu’ils tiennent bon car dans la mesure, ils ne sont soutenus que par les africains qui veulent en découdre avec les vieux accords de coopération.

Le mépris avec lequel, Macron fonctionne à l’égard des africains, seuls les valets, les sous-préfets de présidents continuent d’y rêver. Il croit mordicus que sur le temps, il parviendra à ses fins, parce qu’à la longue, ceux qui font le blocus devant les bases militaires étrangères quand ils n’auront rien à manger parce que temps aura raison d’eux, ils quitteront le combat. Il faut que les nigériens comprennent qu’une bataille ne se gagne pas sur le moment, mais sur le temps.

Nous faisons remarquer aussi que Macron va passer par le Gabon pour vouloir les déstabiliser, il faut qu’ils soient aussi vigilants car tout peut arriver en passant par ce pays frère et ami qui est le Gabon.

Macron a voulu passer par le Tchad pour prendre ses dispositions pour servir de base arrière pour attaquer le Niger, mais il s’est vu butter sur un refus poli du président de la transition militaire, Deby Kaka et à la fin c’est au Gabon qu’il a trouvé un autre valet pour servir de faire valoir, donc qu’il faut que les nigériens soient prudents.

Ils constituent un gros espoir pour la lutte s’ils fléchissent, tout ce gros espoir s’écroule.

La France de Macron a les yeux rouges de vengeance et fera tout pour renverser les militaires qui ont fait leur coup d’état qu’elle condamne avec énergie et plébiscite l’autre au Gabon. Cette politique de deux poids deux mesures que nous dénonçons et surtout le ton doit changer quand il s’agit de parler de l’Afrique. 

Le vent du changement que nous appelons le printemps africain continue de souffler sur ce continent.

                             Joël  ETTIEN 

       Directeur de publication: businessactuality.com